ACFT se dote de deux nouvelles ZOÉS
Dans sa logique de respect de l'environnement, ACFT Bureau d'études, se dote de deux véhicules électriques supplémentaires, afin d’assurer les déplacements de nos intervenants sur site.
Le succès du véhicule Zoé se confirme, en 2017, 30 000 exemplaires de ce véhicule 100% électrique se sont vendus en Europe. Les infrastructures de chargement se multiplient grâce aux aides de l'état, et les véhicules électriques pourraient commencer à peser un certain poids dans le paysage automobile français à l'horizon 2020.
Selon Renault, les frais en R&D devraient chuter de 40%, par rapport à la Zoe actuelle, et -30% s’agissant de la production, toujours assurée par l’usine de Flins, en France.
A terme, Renault espère proposer sa Renault Zoe 2 à un tarif quasi-équivalent à celui d’un modèle thermique. L’objectif est le même quant au coût d’utilisation sur trois ans.
La Zoe 2 voit sa capacité augmentée, et passe de 300 à 600 km théoriques (Dans la pratique 480) , et des temps de chargement encore plus courts. Petit à petit le véhicule voit son autonomie s’accroître, et pourrait rivaliser avec ses équivalent thermiques d'ici cinq ou six ans.
Vous croiserez peut-être l'un de ces véhicules sur les routes Normandes !
Électrique ou Hydrogène ? Rivalité technologique ou complémentarité ?
L'avenir appartient il à l'hydrogène ou bien à l’électrique ? C’est la question que se posent nombre d'utilisateurs, souvent par manque d'informations. En fait les deux technologies sont complémentaires, et à terme devraient être utilisées de concert. La différence entre un véhicule électrique et un véhicule à l'hydrogène se situe simplement au niveau du stockage. Dans le cas de la voiture électrique : C'est la batterie chargée qui stocke le courant, pour alimenter le véhicule. Dans le cas du véhicule à hydrogène : C'est une pile à combustible qui assure la production de courant.
Sur la route et en ville, ces véhicules ne polluent pas :
C'est le gros avantage de ces technologies, à l'heure où les médias relayent le message d'alerte lancé par les scientifiques au sujet du très préoccupant réchauffement climatique. L'utilisation généralisée de ces véhicules permettraient aux villes de ne plus avoir à souffrir de la pollution due aux micro particules du diesel, ou bien des vapeurs d'essence. De même, sur route ces deux types de voiture ne rejettent aucun polluant dans l'atmosphère, le gain en terme d'empreinte carbone semble donc acquis en ce qui concerne les déplacements.
En revanche, la production actuelle d'électricité à grande échelle ainsi que d'hydrogène, continue de produire de très grosses quantités de CO2, des efforts sont encore à faire dans ces domaines. On ne peut pas prétendre utiliser un véhicule propre lorsque la prise qui va le recharger utilise une électricité issue d'un process employant le pétrole ou le charbon. Le but est de supprimer la pollution de manière globale, pas de la déplacer en périphérie des villes et des routes. Mais les technologies d'améliorations des différents process de production verte sont en cours de recherche, et pourraient donner de très bons résultats d'ici cinq à dix ans. A terme, cela aura pour effet de provoquer une baisse significative des émissions de CO2 dans l’atmosphère.
Sur le temps de chargement, et l'autonomie :
Les véhicules électriques, sur batterie devront attendre plusieurs heures suivant le système auxquels ils seront raccordés pour se charger. L'autonomie actuelle, est en moyenne de 300 km à pleine charge, et l'arrivée des nouvelles batteries, devrait pousser ce chiffre à 500 km. Ce qui commence à se rapprocher des véhicules thermiques classiques. Attention cependant, les batteries n'aiment pas l'hiver et le froid. Il faut noter que le chauffage, et les phares tirent plus de courant, et sollicitent la batterie réduisant, de facto, l'autonomie initiale.
Les véhicules équipés de pile à combustible (hydrogène) se chargent dans les mêmes délais qu'un véhicule thermique classique, et offrent une autonomie effective de 700 km (très proche d'un diesel).
Le seul hic, c'est que les piles à combustible sont hors de prix, en effet, leur fabrication nécessite l'utilisation de ...Platine, un métal aussi cher et rare que l'or. Ce dernier point entraîne fatalement un surcoût des véhicules à hydrogène qui avoisine un prix à l'achat de l'ordre de 77 000€, hors bonus. D'un point de vue économique et pratique, la voiture à hydrogène, n'est pas encore adaptée à tous les budgets, et la rareté de ses points de ravitaillement, pénalise encore son déploiement. Les batteries quant à elles fonctionnent au lithium, beaucoup moins cher que le platine, il fait également partie des métaux rares et convoités par les industriels de nombreux secteurs.
Les prolongateurs d'autonomie de batterie :
Afin de pallier au problème d'autonomie des batteries, le groupe Renault et d’autres acteurs du secteur automobile, ont trouvé un moyen simple et efficace, qui pourrait devenir incontournable :
Le prolongateur d'autonomie. Ce dispositif, encore en phase de test chez des clients, se décline en différentes versions : Le TENDER, et le Symbio Fcell.
-1 Le "Tender"
Développé par EP TENDER, le dispositif est un générateur qui se présente sous la forme d'une petite remorque
Dans le cas du Tender, la petite remorque accroché à la ZOÉ, contient un petit générateur électrique qui actuellement fonctionne à l'essence. L'autonomie de la batterie d'une ZOÉ de première génération, peut voir sa capacité poussée jusqu'à 700 km. Le générateur consomme 8,5 L par heure de fonctionnement, et s'utilise surtout sur les trajets routiers à vitesse soutenue, et en ville le véhicule repasse en mode 100% électrique. Le constructeur planche actuellement sur un modèle d' EP Tender utilisant une batterie auxiliaire, et imagine une autre version avec une pile à hydrogène, afin d'obtenir un véhicule 100% vert.
-2 Le Symbio FCell
Le dispositif intègre directement une pile à combustible dans le véhicule électrique existant :
Sur le Renault Kangoo ZE H2,, Symbio, va directement ajouter son système de pile à combustible et son réservoir à hydrogène dans les partie disponibles du véhicule sur batterie. Ici, on reste sur de l'hydrogène, utilisé dans le cas de longs déplacements, et l'on repasse sur batterie pour une utilisation urbaine. Pour le moment seuls les véhicules appartenant à des flottes d'entreprises, sont concernés, l'utilisation sera adaptée aux particuliers horizon 2020.
Le monde des transports entre dans une nouvelle ère.
Batteries avec prolongateurs pour les voitures, piles à hydrogène pour les trains et les camions ?
Dans la catégorie poids lourds, la transition vers le tout électrique est en marche, là aussi chacun des grands constructeurs a sa propre vision et son propre concept. Mais comme l’heure est à l’innovation, les petits nouveaux comme TESLA ou Nikola Motor se dressent face aux grands noms historiques tels que Volvo, ou Daimler.
TESLA a choisi la batterie au lithium, conférant à son Truck « Semi », une autonomie de 800 km théorique, avec 30 min de chargement via les superscharger TESLA pour atteindre 80% d’autonomie. L’e-truck de Mercedes Benz, affiche des performances très inférieures, mais ne joue pas dans la catégorie des poids lourds qui effectuent de longues distances. Avec 200 km d'autonomie, le véhicule électrique du groupe DAIMLER restera essentiellement destiné à des applications en milieu urbain. Volvo choisi également la voie de la batterie au lithium, avec son FL Electric, et marche dans les pas de DAIMLER en affichant une autonomie de 300 km pour son camion. A la vue des performances affichées par les constructeurs traditionnels, TESLA se démarque loin devant.
Un concurrent de TESLA, Nikola MOTOR apporte une solution alternative avec un poids lourds dont la batterie serait alimentée par une pile à combustible : Le NIKOLAONE. Les performances pour ce type de véhicule seraient très au-delà de ce que la formule avec batterie serait en mesure de produire. Avec 1900 km d’autonomie, le Nikolaone, pourrait couvrir de très longues distances sans recharge. Dans le domaine des poids lourd, il semblerait que les moteurs électriques alimenté par une pile à combustible (l’hydrogène) auraient une bien meilleure efficience énergétique que les véhicules équipés de simples batteries.
Et enfin, le premier train à hydrogène a été livré par Alstom en basse saxe. Le Coradia iLint, présente des caractéristiques techniques semblables à celles d'un train classique roulant au diesel. avec des pointes de 140 km/h, il peut embarquer 300 passagers. Le fonctionnement du système est gérer grâce aux algorithmes, qui prennent en charge la gestion des flux d'énergies, entre la pile à combustible et les batteries, le système récupère même l’énergie dégagée par le freinage. Véritable innovation technologique, ce premier modèle a été commandé en 64 exemplaire en Allemagne et en Autriche. Dans le reste de l'EU, et notamment en France, l'idée de généraliser l'utilisation de ces train du futur sur les voies ferrées fait son chemin.
Des technologies très prometteuses, encore à leurs débuts
Les véhicules sur batteries, tout comme les véhicules à hydrogène, verront accroître leur autonomie au fil des ans, voire rejoindre et dépasser les capacités des actuels moteurs thermique. La diminution des coûts de production des batteries et et des piles à combustibles est à l'étude. Pour les batteries au lithium, il serait question de remplacer celui ci par du sodium dont la production et la rareté ne seraient plus un problème. De même pour le platine, des chercheurs planchent sur un projet visant à le remplacer par du fer, qui serait 200 fois moins cher. Une fois ces technologies acquises, les prix unitaires des véhicules devraient atteindre des tarifs abordables pour que les professionnels du transport puissent remplacer leur flotte de véhicules par du tout électrique.
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