Environnement, véhicule électrique.
Depuis le mois de juin 2017, ACFT Bureau d’Études a fait l’acquisition d’un véhicule électrique RENAULT ZOE.
Cet investissement rentre dans une logique de développement durable en :
- Réduisant notre empreinte écologique : réduction de l’effet de serre, réduction de l’utilisation d’énergies fossiles, réduction de l’impact énergétique.
- Limitant les risques pour la santé liés aux émissions de particules fines et aux nuisances sonores.
- Maîtrisant les coûts liés à l’utilisation de carburant et à l’entretien du véhicule.
À terme, il est envisagé de développer l’utilisation de ce type de véhicule pour les déplacements chez nos clients.
Les véhicules éléctriques en quelques mots :
Autonomie / recharge :
- l'autonomie est comprise entre 300 et 400 Km,.
- Les batteries utilisent du lithium
- Le chargement est d'environ 8 à 16 heures sur un équipement domestique et de 2h à 7 h sur les bornes de recharges dans l'espace public
Recyclage :
Les batteries au lithium sont recyclées par la méthode dite "hydrométallurgique", ce qui permet de récupérer à la fois du cobalt et du lithium en laboratoire sur une batterie au lithium standard.
Les taux d’extraction représentent une approche commercialement viable, puis les métaux seront ensuite utilisés dans la fabrication de nouvelles batteries ou dans d’autres domaines de l’industrie.
Perspectives :
Les nouvelles avancées dans le domaine du stockage de l’énergie, vont changer la donne avec l'arrivée des nouvelles batteries à électrolyte solide, et les supercondensateurs au graphène. Ces nouveaux dispositifs, multiplieront par deux ou trois la capacité actuelle des batteries, tout en réduisant de manière significative le temps de rechargement. L'autonomie aujourd'hui de 300 km se rapprochera beaucoup plus des performances des véhicules thermiques traditionnels qui peuvent parcourir 700 à 800 km. Les acteurs du secteur industriel de la production d'énergie et de l'automobile ont compris l’intérêt de se lancer dans des études R&D visant à perfectionner les systèmes existant tout en réduisant de manière significative, l’empreinte environnementale. Il ne faut pas oublier que les véhicules diesels ou a essence polluent depuis des décennies de manière significative l'atmosphère des grandes agglomérations, et cela malgré tous les efforts entrepris pour réduire les émissions des gaz nocifs et à effet de serre.
Une révolution technologique est en marche ! D'ici une dizaine d'années le parc automobile en cour de remplacement verra le nombre de véhicules thermiques actuellement en service divisé par deux. Cela permettra de réduire considérablement l'impact des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Les batteries quand à elles seront recyclées grâce au dévelopement de nouvelles filières de l'industrie dédiées à cet effet.
Article extrait du site de l'OCDE :
La sauvegarde de l'environnement, un challenge pour le XXIe siècle !
Le changement climatique est l'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés - tant en raison de ses répercussions potentielles sur nos sociétés et sur la planète, que par l'ampleur de la coordination et de la coopération qui seront nécessaires au niveau international pour y faire face.
Les preuves scientifiques sont accablantes. Les températures atmosphériques mondiales augmentent d'environ 0.2 degré Celsius par décennie. Le carottage des glaces de l'Antarctique montre que les concentrations de dioxyde de carbone et de méthane n'ont jamais été aussi élevées depuis 650 000 ans. Les ouragans et les vagues de chaleur sont de plus en plus intenses et leurs effets de plus en plus dévastateurs - comme nous avons pu nous en rendre compte avec Katrina et la vague de chaleur de 2003 en France. Les glaciers fondent dans l'Antarctique, au Chili, au Pérou, dans les Alpes et dans l'Himalaya. L'épaisseur et l'étendue de la calotte glaciaire arctique diminuent chaque été, et 87 % des glaciers de la péninsule de l'Antarctique ouest sont en recul.
Quels sont les facteurs du changement climatique?
Schématiquement, le changement climatique résultant de l'activité humaine est causé par l'utilisation accrue de combustibles fossiles sous l'effet de la croissance économique et démographique mondiale. Depuis les années 1970, les émissions de CO2 (le principal gaz à effet de serre) ont augmenté de 60 %. Comme nous l'a indiqué hier l'Agence internationale de l'énergie, une organisation sœur de l'OCDE, les émissions de CO2 vont encore augmenter de 60 % d'ici à 2030. Environ trois quarts de ces émissions supplémentaires proviendront des pays en développement.
Cette perspective est très alarmante, mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Il existe en effet des solutions techniques pour stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre à des niveaux légèrement supérieurs seulement aux niveaux actuels (450 ppm). Les technologies nécessaires sont déjà disponibles, ou sur le point de l'être.
De plus, nous avons acquis une expérience considérable des politiques nécessaires pour favoriser le recours à ces technologies et l'amélioration de l'efficacité énergétique.
Pour lire l'article en entier :
https://www.oecd.org/fr/presse/defismondiauxpourlexxiemesiecle-changementclimatiqueenergieetinstitutionsdemocratiques.htm
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http://www.lepoint.fr/automobile/innovations/toyota-sera-t-il-le-prochain-champion-de-la-voiture-electrique-03-11-2017-2169468_652.php#
http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/science-actualites/detail/news/voitures-et-batteries-tesla-la-revolution-du-tout-electrique/?tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&cHash=4ce8728b3d6a00a063712c82ecac0a2d